Dans un document publié à l'issue d'un point de presse tenu lundi à Kinshasa, les ONGDH ont déploré la détérioration continue de la situation des droits de l'homme et la montée des actes délibérés d'insécurité, exprimant leur inquiétude sur l' organisation des prochaines élections.
Les ONGDH ont notamment relevé des affrontements fréquents entre les partisans des partis de la majorité présidentielle au pouvoir et ceux de l'opposition à travers le pays.
Elles ont, à cet effet, demandé au gouvernement d'assumer ses responsabilités et d'assurer les conditions d'apaisement pour toutes les parties prenantes avant les élections, avant de leur demander de déployer une force de police capable à la fois de garantir les libertés des citoyens à participer aux activités politiques et de prévenir et réprimer les actes de violence contre les candidats et leurs partisans.
Pour les ONGDH, la CENI, en sa qualité de gestionnaire et organisatrice des élections, doit veiller particulièrement à s' assurer qu'en plus des conditions logistiques et techniques, le scrutin réunit les conditions propices à la sérénité et à l' apaisement des esprits, qui, selon ces ONG, ne sont possibles que par un minimum de consensus politique, nécessaire à l'acceptation des résultats.
L'observatoire des manifestations publiques comprend les Amis de Nelson Mandela pour le droits de l'humains (ANMDH), Association Africaine de défense des droits de l'homme (ASADHO), Femme des médias t justice au Congo (FMJC), Journaliste en danger (JED), Nouvelle société civile congolaise (NSCC),Observatoire des médias Congo (OMEC), Réseau action femme (RAF) et la Voix des sans voix pour les droits humains (VSV).
