Cette situation, précise la source, est consécutive aux conflits armés, à la dépendance de l'exploitation minière, à l'expansion des maladies des plantes entraÎnant une faible production et au taux élevé de malnutrition et de mortalité.
Les experts en sécurité alimentaire en RDC, qui se sont réunis récemment à Kinshasa, recommandent d'accroître les disponibilités alimentaires à travers les projets d'urgence et d'éviter la destruction des avoirs relatifs aux moyens d'existence.
Siméon Nanama, le chargé de nutrition à l'Unicef, avait indiqué l'an dernier que la situation nutritionnelle en RDC est mauvaise, chronique et généralisée et que la malnutrition doit être vue comme un problème sérieux car on estime qu'elle est à la base d'au moins 35% des décès des enfants de moins de 5 ans.
Tandis qu'un panel d'humanitaires dont les délégués de l'Unicef, du PAM, de l'ONG Coopi et ACF (Association contre la faim) avait affirmé l'année dernière que la situation nutritionnelle en RDC était très critique et nécessitait une urgence et des besoins d'un coût de 127,65 millions USD.
