"La constitution de la RDC interdit à quiconque d'organiser des milices. Et maintenant que les unités des FARDC sont entrain d’être déployées dans le secteur, nous n'allons pas tolérer qu'un groupe de milices d'autodéfense puisse assumer la mission de sécuriser la population ou de combattre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), mission dévolue aux FARDC et à la Police nationale congolais (PNC)", a souligné le colonel Sylvain Ekenge, porte-parole de l'opération Amani Leo, opération visant la rébellion dans l'est de la RDC.
Il a appelé toutes ces milices à se signaler et à remettre les armes qu'elles détiennent sinon elles seront considérées comme des hors-la-loi.
En août dernier, des jeunes du territoire de Masisi avaient formé des milices d'autodéfense pour combattre les rebelles hutu rwandais des FDLR qui avaient profité du départ en formation des régiments des FARDC pour réoccuper leurs positions et attaquer les populations.
