« Notre marche a été brutalement réprimée par la police, le bilan de cette marche est de 10 personnes arrêtées, plusieurs blessés parmi lesquels il y a le président d'un parti politique, Martin Fayulu de l'ECIDE et quelques haut cadre de l'UDPS ». a déclaré Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'UDPS dans un point de presse tenue avec les alliés de son parti, juste après la répression de cette marche.
Il a précisé que leur lutte a commencée depuis le 4 juillet de cette année, et que son parti va continuer à organiser des marches pacifiques jusqu'à ce que la Commission Electorale Nationale Indépendante réponde à leur préoccupation.
Pour sa part Eugene Diomi Ndongala, président de la Démocratie Chrétienne (DC) parti allié l'UDPS, a insisté sur la crédibilité du processus électorale et il a profité de cette occasion pour annoncer dans quelques jours l'installation de l'état-major de l'opposition politique pour les élections.
Il accuse le gouvernement d'empêcher à l'opposition d'organiser les manifestations pacifiques et de procéder aux arrestations arbitraires.
Rappelons que l'UDPS et ses alliés organisent chaque jeudi une marche pacifique pour réclamer la transparence, l'audit du fichier électoral et le contrôle du server à la CENI.
