Le vice-Premier ministre Lumanu, qui est à la tête d'une forte délégation des responsables des services de sécurité de la RDC, dont le directeur général de la Direction générale de migration (DGM), François Beya, n'a pas fait des déclarations peu avant son départ pour la capitale de la République du Congo.
Cependant lundi dernier, il avait annoncé qu'il se rendra ce mardi au Congo/Brazzaville pour "un rendez-vous de la vérité", autour de l'attaque vendredi de la cité frontalière de Lukolela, dans la province de l'Equateur, dans le nord-ouest de la RDC, par des assaillants venus, selon Kinshasa, du Congo/Brazzaville.
D'après Kinshasa, cinq de ces assaillants étaient arrêtés et possédaient en plus des cartes de résident au Congo/Brazzaville, un ordre de mission signé par Faustin Munene, un ex-général des Forces armées de la RDC (FARDC) en détention au Congo/Brazzaville.
En réaction, le ministre de l'Intérieur du Congo/Brazzaville, Raymond Zéphirin Mboulou, avait rejeté les accusations de Kinshasa sur la responsabilité de son pays dans l'attaque de Lukolela.
Pour Zéphirin Mboulou, "Cette attaque et ses arrestations sont un simulacre et un montage de la part des autorités de Kinshasa".
