Le vice-Premier ministre de la RDC confirme un rendez-vous de vérité avec son homologue du Congo-Brazzaville

Afriquinfos Editeur
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Le vice-Premier ministre de la RDC va discuter, à l'occasion du rendez-vous de vérité, comme il l'a dit lui-même, de l'attaque de la cité de Lokolela vendredi dernier par commando de cinq assaillants, se réclamant du général Munene, ancien chancelier national des Ordres nationaux réfugié aujourd'hui au Congo-Brazzaville.

Après la dénonciation de la RDC, le ministre de l'Intérieur du Congo-Brazzaville a qualifié dimanche cette information d'un "simulacre". Son collègue de Kinshasa réaffirme la nouvelle et tient à produire les pièces de conviction pour confirmer que la RDC a été attaquée à partir du Congo voisin.

Dans un communiqué officiel rendu publique vendredi dernier et signé par le vice-Premier ministre Adolphe Lumanu Mulenda, le gouvernement de Kinshasa annonce que la RDC a été victime d'une tentative de stabilisation par une bande d'éléments armés en provenance de Lokolela en RDC. Cette bande a franchi le fleuve Congo et attaqué la ville de Lukolela dans la province de l'Equateur.

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Il s'agit, selon les premiers éléments recueillis auprès de cinq assaillants appréhendés, d'un prétendu colonel, chef de bande, d'u certain major, de deux capitaines et d'un lieutenant. Ils réclament tous d'être des anciens combattants des Forces armées du Zaïre (ex-RDC) et déserteurs des Forces actuelles de la RDC (FARDC). Interrogés à chaud avant d'être transférés lundi à Kinshasa, ces assaillants placés sous le commandement d'un certain général Bosenge, ont fait plusieurs révélations sur les actes de déstabilisation qu'ils devraient commettre en RDC, notamment la mission d'attaquer simultanément la ville de Mbandaka, chef-lieu de la province, Lokolela, Bolobo, Kwamouth, Kinshasa et Matadi, dans le Bas-Congo (ouest).