"Nous estimons que qu'il n'est pas possible d'accepter la demande des partis politiques de l'opposition sur l'accès des experts au serveur", a-t-il dit.
Le président de la CENI s'est dit opposé à tout audit du fichier électoral avec un seul groupe, celui de l'opposition, alors que le groupe majorité présidentielle se dit confiante au travail de la CENI.
Au cours de la rencontre organisée lundi dernier à l'Hôtel Memling de Kinshasa entre le bureau de la CENI et les partis de l'opposition, ceux-ci ont demandé à la CENI d'organiser un audit avec l'opposition seule et pas nécessairement avec les délégués de la majorité comme le souhaite la CENI.
Pour les partis de l'opposition, l'audit du fichier électoral est l'une de leurs conditions pour signer le code de bonne conduite pour des élections apaisées.
Selon plusieurs observateurs, le refus par la CENI de la demande de l'opposition d'accéder au serveur ouvre la voie à un bras de fer entre la CENI et l'opposition.
"Le refus du président de la CENI risque (…) de créer un climat de tension qui risque de conduire à un nouveau cycle de violences dans le pays. Il faut donc que la CENI continue le dialogue avec le camp de l'opposition pour aboutir à un compromis afin que les élections de 2011 soient vraiment élections démocratiques, transparentes et apaisées", a indiqué M. Loma Djesa, analyste politique et sous-directeur de l'institut congolais d'Etudes stratégiques en environnementales.
