"Ces comportements sont de nature à perturber inutilement la paix sociale et le processus électoral que tout le monde souhaite démocratique, transparente et apaisée", a indiqué le prélat catholique dans une déclaration, soulignant que ces actes sont capables de provoquer l'escalade des violences dans le pays et de détourner l'attention des citoyens des vrais problèmes qui attendent des solutions rapides.
"Les élections ne sont pas une rixe ni une guerre dont il faut affûter les armes, mais une opération citoyenne, où les nationaux choisissent leurs mandataires sur la base d'un programme, qui soit de nature à relever et à développer le pays", a expliqué le cardinal Monsengwo qui a appelé les acteurs politiques ainsi que les forces de l'ordre à garder le sang-froid, à éviter des provocations inutiles et à faire preuve de calme et de retenue.
Le 5 septembre, après le dépôt de la candidature du président national de l'Union pour la démocratie te le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, ses combattants s'étaient affrontés avec des policiers, provoquant des dégâts dans le siège interfédéral du Parti du peuple pour la reconstruction et le progrès social (PPRD).
Dans la nuit de lundi à mardi, le siège de l'UDPS ainsi que la chaîne privée de radio Lisanga télévision (RLTV) soutenant la candidature d'Etienne Tshisekedi, ont été incendiés par des inconnus. Et dans la journée de mardi, des échauffourées entre la police et les combattants de l'UDPS s'étaient soldés par un mort et plusieurs blessés.
Le cardinal Monsengwo a juridiction sur les provinces ecclésiales de la RDC, du Congo-Brazzaville et de le Gabon, rappelle-t-on.
