Exilé en Belgique depuis sept ans, il a exprimé sa déception sur la division entre Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe, deux figures de l'opposition congolaise, pour parvenir à un accord sur une candidature commune lors du scrutin présidentiel.
Le révérend Moka a déclaré qu'il était prêt à prendre part lui-même aux courses, tout en maintenant une "position neutre, ni pour ni contre les camps de la majorité et de l'opposition".
"Notre stratégie est de contrôler l'économie, les finances et la reconstruction au sein du prochain gouvernement" dans le cadre de son plan Marshall de 100 milliards de dollars sur une étendue de 25 ans, a-t-il dit.
Le révérend Moka a plaidé aussi pour la création d'un tribunal pénal international pour la RDC dans la lutte contre la violence sexuelle sur des femmes et l'impunité, ainsi que celle d'une commission anti-corruption avec de très grands pouvoirs.
Il a décidé d'envoyer à Kinshasa jeudi prochain un groupe de travail pour préparer son retour et négocier à son nom avec les autres groupes politiques. Il a affirmé avoir déjà reçu les formulaires à remplir de la Commission électorale indépendante congolaise pour son inscription dimanche prochain.
Les quatre candidats à la prochaine présidentielle congolaise proviennent tous de provinces riches en ressources naturelles, le cuivre et le cobalt pour le Katanga du président actuel Joseph Kabila, le diamant pour le Kasaï de M. Tshisekedi, la production alimentaire pour le Bandundu du révérend Moka, ainsi que le gaz naturel et le coltan pour le Kivu de M. Kamerhe. Mais la RDCongo continue de souffrir de la pauvreté, à cause de l'insécurité et de la mauvaise gouvernance.