Des parents des élèves ont attribué cette timide reprise des cours par le fait que la plupart des enseignants ne sont pas encore payés, situation qui a mis les parents dans l'impossibilité d'envoyer leurs enfants à l’école à la date indiquée.
Les syndicats du secteur de l'Enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP) ont lancé un mot d'ordre du non reprise du travail lors de la rentrée.
Toutefois, dans certaines écoles de la capitale et des provinces, notamment des écoles privées et pilotes, la rentrée a été effective.
Le gouvernement congolais s'était engagé à garantir une rentrée apaisée au terme d'un protocole sanctionnant la fin des négociations avec les syndicats du secteur de l'enseignement.
Le protocole prévoit le paiement de la prime spéciale aux enseignants. Mais les enseignants demandent au gouvernement de prendre en compte toutes leurs revendications contenues dans leur cahier des charges déposé à la primature le 2 juillet 2011.
Il s'agit notamment du paiement du premier pallier de l'accord de Mbudi, soit 69 USD à l'huissier avec respect de la tension de 1 à 10, l'octroi aux enseignants de la prime spécifique à l'instar des médecins, magistrats et professeurs d'université, le respect de la date du 20 pour le paiement des salaires, la révision à la hausse de la prime de fonction spéciale des inspecteurs et l' alignement de la paie des agents des Services centraux de l'EPSP sur celle des enseignants.
L'accord de Mbudi est signé en 2004 à Mbudi, banlieue ouest de Kinshasa entre le gouvernement congolais et les syndicats de l'administration publique et interprofessionnels.