Le ministre congolais de la Santé publique, le Dr Victor Makwenge Kaput, a appelé mardi, dans un message à la nation à la veille de la Journée Africaine de la Médecine Traditionnelle, tous les acteurs, notamment les tradipraticiens, les populations locales, les pharmaciens, les chercheurs, les ONG et les producteurs des médicaments traditionnels améliorés, à sauvegarder les plantes médicinales pour leur utilisation durable en faveur des générations futures.
Le thème retenu par l'OMS pour la journée Africaine de la Médecine Traditionnelle 2011 est : "La conservation des plantes médicinales : héritage africain".
Ce thème, selon le ministre Makwenge, est d'une grande importance pour la RDC, pays riche dont la biodiversité occupe la moitié du bassin du Congo. Les études déjà réalisées sur la flore congolaise prouvent que ce pays est très riche en espèces variées de plantes médicinales.
Le danger qui menace la RDC est de voir plusieurs plantes disparaître de sa flore, particulièrement celles qui sont spécifiques à ce pays.
Cette inquiétude tire son fondement de la prolifération des marchés de vente des plantes médicinales, de leur utilisation incontrôlée et de la demande sans cesse croissante sur le marché local et international, a-t-il affirmé.
Selon le Dr Makwenge, cette situatiion dicte donc la nécessité d'une prise de conscience et de la mise au point des mesures de protection pour la sauvegarde de ces ressources naturelles. Il est plus que temps de veiller sur la sauvegarde de ces plantes et de préserver les écosystèmes forestiers et la diversité des espèces.
