Mme Lusenge, qui a décrié la persistance des violences faites aux femmes dans l'est de la RDC ainsi que les viols et tueries perpétrées en juin dernier dans le Sud-Kivu et qui a fait plus de 200 victimes, a révélé qu'au mois de juillet dernier, une femme enceinte violée atrocement, a été trouvée morte, la tête de bébé fracassée .
"Les femmes sont souvent attaquées quand elles reviennent du champ et cela entrave également l'économie du pays pourtant elles doivent vaquer calmement à leurs occupations pour leur permettre de vivre", a-t-elle soutenu.
La recrudescence des violences sexuelles dans l'est de la RDC a poussé les États-Unis d'Amérique à exhorter en juillet dernier le gouvernement congolais à enclencher des actions judiciaires à l'encontre des auteurs des viols.
Les forces loyalistes et les rebelles sont accusés d'entretenir un climat d'insécurité afin de commettre ces genres d'abus dans une région déjà instable du fait de l'existence des groupes armés, avait indiqué dans un communiqué la porte-parole du département d'État américain, Victoria Nuland.
