Dans sa déclaration parvenue à Xinhua, il a mis l'accent sur l'importance de l'unité de l'opposition lors de la présidentielle à venir, proposant à deux figures de l'opposition, Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe, d'"accepter ce qui a du sens pour gagner".
Selon M. Moka, M. Kamerhe qui a travaillé pour l'actuel président Joseph Kabila pendant et après l'organisation de l'élection présidentielle 2006, doit accepter une candidature commune avec M. Tshisekedi comme seul candidat à la présidentielle 2011 pour le compte de l'opposition, en contrepartie, M. Tshisekedi doit s'engager publiquement à offrir le poste de Premier ministre à M. Kamerhe en cas de victoire de l'opposition.
M. Tshisekedi, 79 ans, est un symbole de l'opposition dans son pays, même sous le régime de l'ancien homme fort le maréchal Mobutu Sese Seko.
En outre, M. Moka sur le point de s'élancer aussi dans la candidature présidentielle, a souhaité que le couple Tshisekedi-Kamerhe lui cède la gestion de l'économie, de la finance et de la reconstruction dans le cadre de son plan Marshall de l'ordre de 100 milliards de dollars sur une étendue de 25 ans. Il a réaffirmé ses demandes prioritaires sur l'adoption de la création d'un tribunal pénal international pour la RDCongo, d'une commission vérité-réconciliation, d'une commission anti-corruption avec de très grands pouvoirs.
M. Moka a annoncé qu'il était prêt à retirer sa candidature, si MM. Tshisekedi et Kamerhe acceptaient ses propositions. "Sans unité, l'opposition va perdre", a-t-il mis en garde.
M. Moka basé à Bruxelles en Belgique, a appelé les autorités de Kinshasa à sécuriser son retour planifié en RDCongo pour un processus électoral libre et démocratique.