La Monusco a aussi lancé sa propre enquête sur ce qui pourrait être une violation grave de son code d'éthique, de ses règles et règlements, rapporte ce communiqué.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef de la Monusco, Roger Meece, a souligné que "l'exploitation illégale et la contrebande des ressources naturelles de la République démocratique du Congo sont des crimes graves que la Monusco est chargée de prévenir".
Roger meece a ajouté que "toute allégation porté contre un membre de son personnel sur son implication éventuelle dans de telles activités illégales fera l'objet d'une enquête exhaustive et que des mesures appropriées seront prises en pleine coopération avec les autorités congolaises".
La police de frontières et les services de sécurité commis à la grande frontière de la ville de Goma ont saisi dimanche 1.200 kg de cassitérite à bord d'une jeep de la Monusco traversant la frontière pour le Rwanda.
La cassitérite est un minerai composé de dioxyde d'étain, pouvant contenir des traces d'autres éléments métalliques notamment fer, tantalite, niobium, zinc, manganèse et germanium. En septembre 2010, le président congolais Joseph Kabila a décidé de suspendre l'exploitation minière dans les provinces du Nord- Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema au motif que l'exploitation de ces minerais entretenait la guerre et l'insécurité dans cette partie de la RDC.
