Deux morts suite à une explosion d’une mine antipersonnel en Ituri

Afriquinfos Editeur
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Selon un témoin, la première victime, un catéchiste âgé d'au moins 55 ans, laisse quatorze orphelins, et la seconde victime était un homme de 35 ans.

Parmi les rescapés, une fille de 22 ans, grièvement blessée, est hospitalisée dans un dispensaire voisin au Sud-Soudan, ont ajouté des témoins.

Le chef de la localité des Kakwa a affirmé que la mine aurait été placée par des ex-rebelles soudanais de l'Armée populaire de libération du Soudan (SPLA) qui avaient occupé Kengezi Basse et ses environs pendant plus de 10 ans. Ils avaient quitté la zone en 2008, a-t-il ajouté.

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Il faut signaler que plusieurs conflits armés qu'a connus la République Démocratique du Congo (RDC) étaient à l'origine de la contamination du sol par des mines antipersonnel et explosifs de guerre. Cinq provinces sur onze que compte le pays sont touchées par ce fléau, où la présence de ces engins mortels a été signalée. Il s'agit notamment des provinces de l'équateur, la province orientale du Katanga du Kasaï Occidentale et du Sud Kivu.