Mercredi vers midi, une cinquantaine de manifestants contre la violence sur les femmes commise en RD-Congo sont arrivés à Bruxelles et M. Moka les a rejoints. Selon la police, il a reçu un coup au visage lorsque plusieurs manifestants se sont tournés contre lui.
Dans un communiqué rendu public par le Mouvement bleu, le révérend Moka a souligné qu'il demeurait le seul candidat présidentiel à placer le viol des femmes comme sa première priorité et à s'engager à publier un décret, une fois élu, sur la mise en place d'un tribunal pénal international concernant le génocide sexuel en RD-Congo. Il a également réclamé l'arrestation de son agresseur, identifié d'origine angolaise mais qui se présente comme citoyen congolais.
Il s'agit d'une marche de 309 kilomètres en 14 étapes depuis son départ de Paris le 30 juin. Elle a pour objectif de "rendre justice" aux femmes violées en RD-Congo, et surtout dans l'est du pays. 48 femmes sont violées chaque heure en RD-Congo, soit plus de 1.100 par jour, selon les résultats d'une récente étude américaine.
La marche a été organisée par le mouvement "Ni Putes Ni Soumises" et le collectif "Tous ensemble pour la cause des femmes au Congo", pour remettre aux institutions de l'Union européenne un mémorandum sur la création d'un Tribunal pénal international contre des violences sexuelles visant les femmes en RD-Congo. Ils ont regretté le fait que la dernière étape de la marche pour les femmes victimes de violences en RD-Congo a été perturbée par des groupuscules violents.