Une brigade d’anciens combattants rebelles détient Seif-Al-Islam au secret à Zenten (à 180km du sud-ouest de Tripoli) depuis fin 2011. Il est poursuivi pour crime de guerre et corruption.
Au moment de capturer celui qui avait promis ’’des rivières de sang’’, l’ONG Human Rights Watch avait appelé sur le champ la Libye à remettre Seif-Al-Islam à la Cour pénale internationale qui siège à la Haye et qui l’accuse de crimes contre l’humanité. Craignant un procès inéquitable, la CPI avait saisi le Conseil de sécurité de l’ONU en décembre 2014 afin d’obtenir le transfert de Seif-Al-Islam en vain.
Dans le même temps, le tribunal siégeant dans la capitale libyenne, Tripoli, contrôlée par une coalition de milices en partie islamistes, a également condamné à mort huit anciens collaborateurs de l’ancien dirigeant libyen dont le dernier Premier ministre de Kadhafi, Baghdadi al-Mahmoudi, et son ex-chef des services de renseignement, Abdallah Senoussi, qui est également recherché par la CPI pour crimes contre l’humanité.
Innocente Nice