"La sécurité et la stabilité politique sont interdépendantes. Jusqu'ici, la capacité manque pour mettre en oeuvre des projets sur le terrain. Nous avons décidé d'initiatives concrètes et faisant consensus sur la gouvernance et la sécurité," a déclaré la ministre italienne des Affaires étrangères Federica Mogherini lors de la conférence de presse.
Selon le site internet du ministère italien des Affaires étrangères, l'Etat libyen et les partenaires internationaux à la conférence ont pris des engagements mutuels pour des actions, qui sont détaillées en annexe dans des accords sur la sécurité, la justice, l'Etat de droit et la gouvernance.
Les diplomates ont également insisté sur l'urgence de sécuriser le stock d'armes en Libye. "Ces matériels sont l'héritage mortifère du régime Kadhafi, et constituent une menace pour toute la région," a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.
Une quarantaine de délégations assistaient à la conférence, dont les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis et de la Russie, ainsi que l'émissaire spécial de la Chine pour le Moyen-Orient, Wu Sike, et le chef de la Mission de soutien des Nations Unies en Libye (MANUL), Tarek Mitri.
La conférence, réunie après une conférence analogue à Paris l'an dernier, visait à réaffirmer le soutien international aux autorités libyennes, qui peinent à consolider le contrôle sur les milices et à mettre fin aux troubles depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.
