Conférence Genève II : Brahimi rencontre les délégations de l’opposition et du gouvernement syriens

Afriquinfos Editeur
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Ce nouveau cycle de négociations, qui s'inscrit dans le cadre de la Conférence Genève II, a repris lundi, après une pause de dix jours. Mais lors de la première journée de discussions, les divergences existaient toujours entre les deux parties syriennes.

 Les discussions à huis clos ont débuté lundi matin au Palais des Nations à Genève. M. Brahimi a rencontré tout d'abord la délégation de l'opposition syrienne, conduite par son négociateur en chef Hedi Albahra, avant de s'entretenir avec la délégation du gouvernement syrien avec à sa tête le négociateur en chef Bachar Jafari. En marge des négociations, le porte-parole de l'opposition Louai Safi a indiqué à la presse que deux questions ont été abordées lors des discussions avec M. Brahimi, à savoir : la vision et les principes de l'opposition pour le processus de transition et la poursuite des violences par le gouvernement syrien.

"Il est inacceptable que nous discutions ici avec le régime alors que ces attaques se poursuivent", a déclaré le porte-parole de l'opposition. De son côté, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Syria Faisal Makdad a souligné devant la presse que la priorité des négociations devait être accordée à l'arrêt de violence et du terrorisme dans le pays. Le terrorisme constitue non seulement une menace pour la Syrie, mais aussi pour la région, a-t-il noté. Le premier cycle de négociations, qui ont eu lieu du 22 au 31 janvier en Suisse, n'ont pas pu obtenir des progrès tangibles. Les deux parties avaient discuté de la situation en Syrie déchirée par la guerre, notamment celle à Homs.

A l'issue du premier round de négociations, M. Brahimi l'avait qualifié de "début difficile".  

Il s'agit d'"un début très modeste, mais c'est un début sur lequel on peut construire", avait néanmoins indiqué M. Brahimi. Le 30 juin 2012, le secrétaire général de l'ONU et celui de la Ligue arabe, les ministres des Affaires étrangères de la Chine, de la France, de la Russie, de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de la Turquie, de l'Irak, du Koweït et du Qatar, ainsi que la haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité s'étaient réunis à Genève en tant que Groupe d'action pour la Syrie, sous la présidence de l'émissaire conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie. Cette conférence a été baptisée "Genève I".