"Avec les mouvements qui continuent, les acteurs humanitaires envisagent des interventions pour quelque 150 000 personnes. Et pour cela, 2 millions de dollars sont nécessaires pour faire face aux besoins additionnels", a indiqué M. Mudingayi.
D'après lui, quelque 80.000 personnes ont été déplacées depuis le 22 août et vivent dans des conditions précaires.
"Mais au total, ce sont 120.000 personnes qui sont affectées par le conflit dans la zone,notamment avec les destructions de maisons et le pillage de biens",a-t-il précisé.
Dans la province Orientale où l'on continue à enregistrer des déplacements de population à la suite des affrontements répétés entre l'armée nationale et le Front de résistance patriotique de l' Ituri (FRPI).
Des cas de protection notamment des viols, enlèvements ou autres exactions par des hommes armés sont rapportés. Des villages entiers ont été vidés de leur population.
Parlant de la même situation dans cette conférence de presse, le colonel Félix Basse, porte-parole militaire de la Mission de l' ONU pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), a affirmé que l' environnement sécuritaire demeure volatile et imprévisible au sud du territoire d'Irumu, compte tenu des combats récurrents opposant l'armée gouvernementale aux miliciens du FRPI.
"Suite à cette situation, la Force de la MONUSCO a mis en alerte maximale toutes ses bases opérationnelles déployées dans ce secteur;dans le but de dissuader toute exaction contre les populations civiles et assurer leur protection", a-t-il poursuivi.
