Les combattants de Bellawar revendiquent les attaques de la prison de Niamey, d’Arlit et d’Agades

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Au cours de l'attaque perpétrée en juin dernier contre la prison centrale de Niamey, 30 détenus jihadistes avaient été libérés par les assaillants.

Dans l'enregistrement, un porte-parole, qui se présente comme un membre de la cellule communication, donne les détails de l'attaque, précisant que sa préparation a commencé depuis l'attaque menée conjointement avec le Mouvement pour l'unicité et le jihad ( Mujao) au début du mois de mai dernier contre l'armée nigérienne à Agades et contre le complexe de la compagnie française Areva à Arlit.

Il souligne que cette opération dirigée par un certain Abdallah Al Soudani a commencé "le 1er juin à 15h00 par un assaut contre les gardes du portail de la prison civile de Niamey".

Les "Moudjahidines", précise-t-il, avaient d'abord neutralisé les gardes et pris possession du magasin d'armement de la prison, avant de procéder à la libération des prisonniers, dont le nombre avoisinait la trentaine".

Faisant un bilan des attaques d'Agades et d'Arlit, il a précisé que "116 militaires, pour la plupart des officiers et leur instructeurs français", ont été tués.

La caserne a été attaquée par le moyen d'un véhicule piégé, puis un assaut a suivi, mené par sept hommes armés contre l' académie militaire" où des Français s'occupaient de la formation de militaires nigériens.

A propos de l'attaque du complexe d'Areva à Arlit, le porte- parole des Moulathamines indique qu'elle a permis "la destruction de la centrale électrique et du centre de contrôle, ce qui fait que cette usine n'a pu fonctionner jusqu'à ce jour".

Il a également révélé les nationalités des kamikazes ayant pris part aux deux attaques d'Arlit et d'Agades: "deux Tunisiens, deux Sahraouis, trois ressortissants de l'Azawad, trois Soudanais en plus d'un Marocain et d'un Nigérian".

Le porte-parole a en outre expliqué le retard accusé dans la diffusion du communiqué par la volonté de "permettre à nos frères d'arriver en lieu sûr et que d'autres puissent parvenir à nos fiefs islamiques de l'Azawad".