Lors d'un entretien téléphonique avec Mwai Kibaki, le secrétaire général a exprimé le souhait que tous les Kenyans travaillent ensemble à garantir des élections pacifiques et a salué les efforts entrepris pour renforcer la démocratie et le système électoral du pays depuis les dernières présidentielles.
"Il a confiance dans le fait que les efforts entrepris à de nombreux niveaux pour éviter les violences passées seront redoublés pendant le reste de la campagne", a indiqué un communiqué de presse des Nations Unies citant des informations fournies par le représentant de Ban Ki-moon.
Les élections du 4 mars sont considérées comme l'un des événements les plus importants de l'histoire du pays, car il s'agira des premières élections depuis celles de 2007/2008 qui avaient été entachées par la violence en raison de ses résultats contestés.
Il s'agira également des premières élections sous la nouvelle constitution kenyane de 2010, qui inclut divers points pour garantir des élections respectant le processus démocratique et éviter la corruption, les violences, l'opacité et une mauvaise organisation.
Les agences de sécurité du pays et le corps électoral chargé de surveiller les élections du 4 mars ont confirmé être bien préparés, d'après le président de la commission indépendante chargée de la surveillance des élections (IEBC) Ahmed Issack Hassan et l'inspecteur général de la police David Kimaiyo.
Dans son entretien avec le président kenyan, Ban Ki-moon a insisté sur l'importance du respect de l'indépendance du système judiciaire et de l'autorité de l'IEBC, ainsi que sur la nécessité que l'issue de l'élection reflète la volonté du peuple kenyan.
Il s'est senti encouragé dans ce sens par les déclarations récentes de tous les candidats à la présidentielle, qui ont réaffirmé leur engagement envers un processus électoral pacifique et tolérant en appelant leurs électeurs à faire de même et à rejeter toute rhétorique incendiaire, ainsi que toutes formes de violence et d'actions frauduleuses.
