Plus de 110 pays et organisations internationales sont ré unies dans la capitale éthiopienne, à l'initiative de l'Union africaine (UA), pour la mobilisation de fonds dans le but de permettre à la MISCA d'assurer sa mission de sécurisation et de stabilisation de la République centrafricaine (RCA) en rapport son mandat d'une durée initiale de douze mois établi par une résolution des Nations Unies.
Sous mandat de l'UA, cette force dotée d'un effectif de 6.000 hommes d'ores et déjà mobilisé, selon les sources officielles, est pourvue par les pays de la Communauté économique de l'Afrique centrale (CEEAC) à laquelle la RCA appartient, et aussi du Rwanda qui avait quitté cette organisation régionale pour se tourner vers l'Afrique de l'Est et australe.
Afin de sortir de la crise sociopolitique dans laquelle elle est plongée depuis le conflit marqué par la prise du pouvoir le 24 mars 2013 par l'ex-alliance rebelle de la Séléka et son leader Michel Djotodia, poussé à la démission de la présidence de la transition le 10 janvier par les leaders de la CEEAC et la France, le pays devra organiser des élections générales dans le calendrier n'est pour l'heure pas établi par les autorités de transition.
Dans son intervention à la conférence des donateurs pour la MISCA samedi à Addis-Abeba, le représentant de la France a clairement annoncé le délai de février 2015 pour la tenue de ces consultations populaires, soulevant des réactions de surprise au sein de la délégation centrafricaine à cette séance. Auparavant en décembre, le président François Hollande avait fortement préconisé dans une interview à la presse française se tienne avant la fin de l'année en cours.