"Nos récoltes ont été détruites par des asticots parce que les parcelles des champs ont été inondées pendant un mois et demi. J' ai tout perdu et je ne sais comment nourrir mes enfants", a fait observer Nafissa, cultivatrice et mère de quatre enfants, joint par téléphone.
Dans cette partie du pays, les aliments de base de la population les plus cultivés sont entre autres le sorgho, le mil, le haricot, le maïs et le sésame. Ce sont ces produits sont détruits par les eaux d'inondations.
"Nous espérions sur les récoltes de cette année pour prévenir une nouvelle une éventuelle crise alimentaire; mais nous sommes inquiets du résultat de ces récoltes, parce que nous risquons de vivre encore la même triste réalité des derniers mois", a déclaré Fatala Aroun, un cultivateur.
En mai dernier, le bureau de coordination de l'aide humanitaire (OCHA) avait annoncé une crise alimentaire dans la préfecture de la Vakaga. 45 000 personnes étaient concernées par cette crise. Début septembre, les Nations Unies ont dû procéder au largage de vivres à une partie de la population.
D'après le bilan de la Croix-Rouge nationale publié en septembre, on compte près de 15 000 personnes ont été affectées par les pluies diluviennes à Bangui et dans les différentes régions du pays entre août et septembre 2012, notamment dans le nord.