C'est en ces termes que le chapitre 4 de l'agenda 21 conclu à Rio en 1992, identifie nos modes de vie, de production et de consommation comme non acceptables lorsque les besoins essentiels d'une grande partie de l'humanité ne sont pas satisfaits, et qu'ils mettent en péril à terme les stocks de ressources naturelles disponibles pour un développement équitable de l'humanité, a affirmé M. Ouro-Djéri.
Le directeur de cabinet a déploré que les modes de vie de nos pays, associés à de nombreux phénomènes de gaspillage, imposent une surexploitation de ressources qui s'accompagne de contraintes considérables à l'environnement, en terme de pollution et d'épuisement des ressources non renouvelable précisant que les groupes les plus défavorisés sont à ce jour dans l'incapacité de satisfaire leurs besoins en matière d'alimentation, de soins de santé, de logement et d'éducation.
Pour mettre fin à un tel état de chose, la Conférence internationale sur le développement durable (Rio+20) a réaffirmé la nécessité d'abandonner les modes de consommation et de production non viable en faveur des modes durables, ainsi que la protection et la gestion des ressources naturelles sur lesquelles repose le développement économique et social, a-t-il expliqué
Le directeur de cabinet a souligné qu'avant le sommet de RIO+ 20, le Togo a fait un saut qualitatif en direction de son développement en se dotant d'une Stratégie nationale de développement durable dont l'idéal est de bâtir une société sur la base d'un développement économique et social harmonieux.
M. Ouro-Djéri a réitéré la volonté du gouvernement de consolider la relance économique et promouvoir les modes de production et de consommation durables.