La capitale guinéenne de nouveau confrontée à des délestages de courant

Afriquinfos Editeur
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Il a fallu l'intervention des forces de sécurité pour rétablir l'ordre le long de cette voie. Durant la nuit qui a précédé, le même scénario a été enregistré dans cette même zone. Des jeunes gens en colère ayant bloqué le passage aux environs de 21 heures. Recours avait été fait aux agents de sécurité pour débarrasser le passage des détritus et rétablir le passage des véhicules, également, rapportent des témoins ayant vécu cette scène. Cette frustration des populations de Kipé serait due aux irrégularités constatées dans la desserte de courant.

"Cela fait près de 6 jours que la desserte est interrompue dans notre zone", se plaint un habitant du coin, contacté par un reporter de Xinhua. Il se demande que fait réellement la société chargée de la gestion du secteur d'électricité, vu que le gouvernement affirme avoir déboursé de gros moyens financiers pour la relance du secteur du courant dans la capitale.

 Cette amertume des populations de l'axe Kipé-Ratoma est partagée par les habitants de plusieurs quartiers de Conakry, par ces temps qui courent. Électricité de Guinée (EDG), l'entreprise chargée de la gestion du courant ne parvenant quasiment plus à assurer la desserte selon son calendrier "favorisant certaines zones au détriment d'autres", selon la priorité, qu'elle se fixe. Par exemple la commune de Kaloum, abritant l'administration publique et la Présidence de la République est une zone prioritaire par excellence, où le courant est "plus régulier que dans la banlieue de la capitale".

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 A cela, il faut ajouter la cité ministérielle de Donka, où la zone industrielle de Matoto, où est concentré l'essentiel des industries de la ville. Les autres quartiers sont desservis à tour de rôle et bénéficient de moins de 6 heures sur 24 heures, selon le calendrier de la société. Mais voilà que ces derniers temps, les habitants de la cité commencent à broyer du noir, faute de courant. Du côté de la société, on évoque des "problèmes techniques" pour justifier ces délestages devenus de plus en plus récurrents, selon nos informations.