"Il ne fait pas de doute qu'une attaque lancée avant la tenue du sommet en affecterait le contenu", a annoncé Andrew MacDougall, faisant référence à la menace américaine de sanctionner le gouvernement syrien pour une attaque présumée à l'arme chimique la semaine dernière en banlieue de Damas.
"Mais pour l'instant, nous nous attendons à parler de l'économie mondiale. Cela est la priorité actuelle pour le sommet du G20", a-t-il ajouté lors d'un point de presse sur la participation de M. Harper au sommet qui aura lieu les 5 et 6 septembre prochains à Saint-Pétersbourg en Russie. Dans un communiqué de presse, M. Harper a indiqué que le Canada souhaite que le sommet de cette année aboutisse à des engagements en matière de mesures à prendre sur les questions importantes telles que le règlement financier et la libéralisation commerciale. "Le monde compte sur le G20 pour mettre en place le cadre nécessaire à la croissance durable de l'économie mondiale et la création d'emplois", a-t-il souligné.
M. Harper a affirmé jeudi dernier que son gouvernement n'avait pas l'intention d'envoyer une mission militaire canadienne en Syrie, bien qu'il appuie ses alliés et soit convaincu de la nécessité d'une "action ferme".
