Burundi : la société civile plaide pour obtenir l’accès aux sessions parlementaires

Afriquinfos Editeur
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"Il ne serait pas superflu de demander au Parlement d'user de ses pouvoirs pour permettre l'accessibilité des citoyens et de la société civile aux travaux du parlement aussi bien à travers la plénière qu'à travers les commissions permanentes", a déclaré lundi l'ancien vice-président burundais Frédéric Bamvuginyumvira lors de la restitution d'une étude commanditée par le Forum pour le Renforcement de la Société Civile (FORSC) qui plaide depuis un bon bout de temps pour cette accessibilité au Parlement.

M. Bamvuginyumvira, membre du Front pour la démocratie du Burundi (Frodebu), a indiqué que si la nouvelle version du parlement est celle du parlement moderne, socle de la démocratie, de la bonne gouvernance, de la réconciliation nationale, soucieux d'accomplir ses missions constitutionnelles pour le bien-être de la population, il convient de souligner combien la société civile peut aussi jouir des droits de se faire accepter aux sessions des deux Chambres du Parlement. Pour lui, "comme au Parlement européen, il serait bon de revoir le Règlement d'Ordre Intérieur pour ouvrir le Parlement à la population et à la société civile, notamment en permettant l'usage de pétition pour que l'on soumette à la commission permanente concernée par la question soulevée".

Il a également proposé de créer et d'institutionnaliser le forum Parlement-Société civile par le truchement des réseaux parlementaires ou des commissions permanentes.

Il a insisté sur cette représentation de la société civile au parlement par le fait qu'au Burundi, à voir comment les députés sont mis en avant par leurs partis sur les listes électorales, ces derniers qui sont supposés représenter le peuple représentent finalement les intérêts de leurs partis.