Le Burundi reste moins avancé au niveau de la CEA dans la transformation agro-alimentaire

Afriquinfos Editeur
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En effet, le Burundi regorge peu  d'unités industrielles et semi-industrielles à cause de  l'importation à un prix exorbitant des intrants, des équipements et pièces de rechange, l'insuffisance de la matière première à cause d'une agriculture d' auto-subsistance, et le faible niveau du  pouvoir d'achat de la population.

Parallèlement, a-t-il ajouté, le pays dispose de beaucoup d' unités artisanales, non encadrées, avec des moyens rudimentaires et une faible valeur ajoutée aux produits alimentaires, qui provoquent souvent des problèmes environnementaux.

En outre, ce secteur se heurte également à un manque de marché d'écoulement des produits, un  problème d'accès au crédit bancaire, une insuffisance de l'énergie électrique, un manque  d'emballage ( recours souvent à l'utilisation du matériel de récupération), un manque de performances des services et structures impliqués dans ce domaine, une absence de contrôle de qualité sanitaire et nutritionnelle.

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Le Burundi ne dispose pas de normes de qualité des produits alimentaires, il applique celles de la CEA, a-t-il fait remarquer.

Il recommande de renforcer les capacités des institutions intervenant dans ce domaine, le contrôle des normes de qualité, la création d'une ligne de crédit spéciale accordée aux propriétaires des unités de transformation agro-alimentaire, l'organisation des producteurs autour des filières agricoles, la promotion des projets de fabrication des emballages.