Le directeur des pays ai du PNUD au Burundi, Justin Singbo, a indiqué à cette occasion que les participants à cet atelier vont contribuer à une réflexion globale, et jeter les bases d'un consensus national pour promouvoir une croissance économique écologiquement durable afin d'éviter aux burundais de léguer à leur progéniture un environnement invivable.
Il a précisé que cette croissance économique signifie la lutte contre la pauvreté, l'accès de la population à l'énergie, à l'eau, à la nourriture, aux meilleurs systèmes de transport, la sauvegarde de la biodiversité, l'adaptation aux changements climatiques et faire face aux catastrophes naturelles.
Le ministre burundais de l'Eau, de l'Environnement, de l' Aménagement du Territoire et de l'Urbanisme, Jean-Marie Nibirantije, a fait savoir que ce rapport national sur le développement durable, qui sera transmis au Conseil des ministres avant d'être acheminé au secrétariat de cette conférence, concerne les secteurs de l'agriculture, de l'eau, de la biodiversité, de l' énergie et des transports.
Par ailleurs, a-t-il fait remarquer, Rio + sera une occasion pour les Etats d'évaluer le bilan des progrès des recommandations du "Sommet planète Terre" tenu en 1992 à Rio de Janeiro, de dresser les nouveaux défis émergeants.
Le processus de préparation du Burundi à cette Conférence internationale a été lancé en mars dernier par le deuxième vice- président du Burundi, Gervais Rufyikiri.
