Cela aurait entraîné l'accroissement des cas des maladies opportunistes dont la tuberculose à l'origine de la mort d'un sidéen en province Muyinga (nord).
Rose Nyandwi, chargée de suivre les malades du sida, a affirmé que certaines personnes ont boudé des médecins envisageant de les prescrire des antirétroviraux, au moment où d'autres ont préféré les remettre à cause d'une ration journalière insuffisante.
Ces malades éprouvent une grande faiblesse et des malaises quand ils prennent ce genre des médicaments sans manger, a-t-elle insisté, à cause du manque de la nourriture.
Ces vulnérables réclament aussi la gratuité des examens pour le foie et la tuberculose à cause du manque des moyens financiers.
"Si rien n'est fait dans le sens de venir en aide ces malades, ils vont continuer à mourir", a fait remarquer Fréderic Niyongira, représentant du Réseau Burundais des personnes vivant avec le VIH/ Sida ( RBP+).