Le PADER fait partie des formations politiques membres de la " Coalition pour les Elections Apaisées et Transparentes" (CELAT) constituée à l'occasion des scrutins multipartites de 2010 en partenariat politique avec le parti présidentiel CNDD/FDD.
Selon le PADER, la proposition de surseoir à la mise en place du TPSB se fonde sur deux raisons majeures.
La première est qu'au regard du PADER, depuis les élections communales burundaises de 2010, certains partis politiques ont opté par une opposition "radicale farouche", qui entraîne une facture profonde entre ces partis et le pouvoir.
La deuxième est qu'une certaine opinion soutient la thèse selon laquelle les témoins des violations massives de l'homme, ne seraient pas disposés à témoigner pour "dire toute la vérité par peur d'éventuelles représailles".
Sur la mise en place de ce mécanisme de JT, le PADER a proposé la reprise d'un débat "inclusif et profond" en vue de forger un consensus sur le timing.
Le PADER a plaidé pour la reprise des pourparlers en la matière, au moment où le débat y relatif entre le gouvernement burundais et les Nations Unies achoppe depuis quelques années au champ de compétences devant être dévolu au futur procureur du TPSB.
Par ailleurs, le président du PADER, Augustin Nzojibwami a demandé à ses militants de ne pas suivre le mouvement de grève générale projeté pour mardi prochain sur appel des confédérations syndicales COSYBU et CSB.