Bruxelles (© Afriquinfos 2017)- Lors de son conseil tenu ce lundi 23 octobre 2017, l’Union Européenne (UE) a décidé de durcir le ton contre le Burundi. Le Conseil a renouvelé jusqu’au 31 octobre 2018 les mesures restrictives prises contre le Burundi.
Selon Bruxelles, ces mesures consistent en une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’Union européenne et en un gel des avoirs qui concernent quatre personnes dont les activités sont perçues comme compromettant la gouvernance démocratique ou faisant obstacle à la recherche d’une solution politique pacifique au Burundi. Il s’agit notamment d’actes de violence, de répression ou d’incitation à la violence, ainsi que d’actes constituant des atteintes graves aux droits de l’homme.
En effet, l’UE reste préoccupée par les informations faisant état d’exécutions extrajudiciaires, d’arrestations et de détentions arbitraires, de disparitions forcées, de torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants et de violences sexistes, y compris sexuelles, qui auraient été commis au Burundi depuis avril 2015.
Par ailleurs, l’Institution continue d’appeler toutes les parties à s’abstenir de tout acte de violence, à condamner ces actes et à mettre fin à l’impunité des auteurs de ces faits. Une solution politique durable passe impérativement par le respect d’un État de droit fondé sur des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous.
D’après l’Union Européenne l’absence d’évolution de la situation au Burundi justifiait le renouvellement des sanctions pour une année.
Innocente Nice