Selon M. Mathieu Sake, directeur exécutif de l'ACPDH, ce projet de trois ans va renforcer les capacités économiques de 300 familles rapatriées vulnérables de la province Mutimbuzi (ouest) qui n'ont jamais reçu d'assistance, notamment ceux venus de la République Démocratique du Congo (RDC). Plus de 300 enfants bénéficieront également d'un appui scolaire. La plupart des rapatriés burundais n'ont pas de référence familiale.
Ils sont souvent hébergés dans des camps de transit et souffrent d'une pauvreté extrême, d'un manque de terre et de logement. Leurs enfants subissent une exploitation dans les plantations, les chantiers, sont aussi victimes d'une exploitation sexuelle, et sont souvent non scolarisés, a déploré M. Sake. Par ailleurs, M. Sake estime que les conditions de réintégration et réinsertion sociale et économique des rapatriés burundais restent précaires, notamment en matière d'infrastructures et de l'emploi.