Ces émissaires onusiens doivent rester sur place jusqu’au 8 mars, et ils vont présenter leurs résultats le 21 mars prochain. En janvier dernier, le Conseil de sécurité onusien avait tenté d’obtenir du gouvernement burundais qu’il ouvre un dialogue avec l’opposition dans le cadre d’une nouvelle médiation.
Le Burundi est plongé dans une profonde crise politique depuis la candidature fin avril 2015 de M. Nkurunziza pour un 3ème mandat, et réélu en juillet dernier, en pleine contestation.
L’opposition, la Société civile et une partie de son camp jugent cette réélection contraire à la Constitution et à l’Accord d’Arusha qui a mis fin à la guerre civile (1993-2006) dans ce pays dans la région des Grands Lacs. Les violences ont déjà fait plusieurs centaines de morts et contraint à l’exil plus de 70.000 personnes dans cet Etat, selon des chiffres onusiens.
Bella Edith