D'autres résultats positifs issus de cette coopération sont notamment la réduction de la séroprévalence du VIH/SIDA, le contrôle du paludisme et l'élimination des maladies tropicales négligées.
En effet, a-t-il précisé, l'OMS intervient au Burundi dans les domaines de la production des normes et standards, de la recherche en santé, du renforcement du système de santé et des capacités du personnel de santé du pays, de la prévention des maladies évitables par la vaccination, et de la prévention des maladies transmissibles. En outre, l'OMS envisage de soutenir les institutions burundaises de formation académique en matière de santé. Un accent particulier sera aussi mis sur le fonctionnement de l'Observatoire Nationale des Ressources Humaines et l'Observatoire Nationale de la Santé du Burundi, a annoncé Dr Babacar.
Néanmoins, les maladies chroniques non transmissibles telles que le diabète, l'hypertension artérielle, les broncho pneumopathies chroniques obstructives et le cancer, constituent un fardeau pour le Burundi, a déploré Dr Sabine Ntakarutimana, ministre burundais ayant en charge la santé.
Par ailleurs, le choléra est devenu endémo-épidémique dans la plaine de l'Imbo sur la rive du lac Tanganyika (Ouest du pays) à cause des problèmes structurels et d'accès à l'eau potable. Un autre défi à relever est le taux de retard de croissance chez les enfants de 5 ans de 58 % dont 31 % sous forme modérée et 27 % sous forme sévère, a-t-elle encore fait remarquer.