"Les autorités de l'Institut ont pris la décision d'installer ce Centre dans un projet régional pour l'Afrique comme il y en a ailleurs dans d'autres continents et l'on va devoir installer un laboratoire de biologie moléculaire qui permettra de détecter très rapidement les différentes caractéristiques du riz", a expliqué le professeur J. Bigirimana.
Pratiquement, il a dit qu'en plus de s'approvisionner en matière végétale de qualité, chaque pays demandera du matériel végétal au Centre en fonction des problèmes spécifiques que ce pays aura à résoudre.
Le Centre se chargera ainsi d'importer du matériel végétal, le tester et ainsi améliorer les variétés jusqu'à trouver celles qui résistent aux différentes maladies biotiques et abiotiques pour une plus grande productivité.
Il a indiqué que les chercheurs de niveau international vont être envoyés par l'Institut au Burundi pour aider dans cette recherche et accélérer les résultats afin que l'on puisse fournir u matériel végétal adapté aux burundais et à toute la région.
Il a expliqué que le choix du Burundi a été motivé par le fait que le gouvernement du Burundi a répondu positivement chaque fois que les autorités de l'Institut ont eu recours à celles du Burundi en donnant notamment des terrains favorables à la recherche, d'une part, et qu'on s'est rendu compte qu'au Burundi il y a des chercheurs motivés par la recherche sur le riz, d'autre part.
Grâce aux recherches menées par le professeur Joseph Bigirimana, deux nouvelles variétés de riz de basse altitude viennent d'être validées par le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage et une bonne quantité de semences pré-base ont été distribuées à la Société Régionale de Développement de la plaine de l'Imbo ( spécialisée à l'ouest du pays dans la culture du riz) pour multiplication avant d'être disséminées dans la population.
"D'autres recherches sont en cours pour les régions à moyenne altitude", a souligné le professeur J. Bigirimana.