"Aujourd'hui, il est très indispensable que le Burundi franchisse un autre pas, celui de combattre à jamais les exécutions extrajudiciaires", a lancé Janvier Bigirimana, consultant de l'Action des Catholiques pour l'Abolition de la Torture au Burundi (ACAT).
Il a exhorté "tous les partenaires, le gouvernement en premier lieu et les organes étatiques", à tout mettre en oeuvre pour combattre "un phénomène très dangereux qui est en déphasage avec les engagements que le Burundi a déjà pris en ce qui concerne l' abolition de la peine de mort",
"La peine de mort a été abolie au niveau des textes et continue à se pratiquer par les organes de l'Etat du moment qu'elles sont rapportés du côté de la police et d'autres organes de l'Etat", a-t- il déploré.