New York (© 2017 Afriquinfos)-A l’occasion de la célébration de la Journée internationale du bonheur le lundi 20 mars, l’Organisation des Nations-Unies (ONU) a rendu public un rapport duquel il ressort que la Norvège est le pays où l’on est le plus heureux au monde tandis que le Burundi est le deuxième – après la Centrafrique – pays le plus malheureux sur terre.
Il ressort de ce rapport que « Le PIB par habitant et l’espérance de vie restent les variables clés. À elles seules, elles indiquent jusqu’à 50% le niveau du bonheur des différents pays ». En effet, les critères qui ont servi de référentiels du classement fait dans le cadre de cette étude, sont le PIB par habitant, l’aide sociale, l’espérance de vie à la naissance, la liberté de faire ses choix, la générosité et la confiance accordée aux dirigeants. C’est ainsi que sur les 155 pays concernés par l’étude, le Burundi occupe la 154e place, devant la République Centrafricaine, comme « pays le plus malheureux de la planète ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que dans ce pays d’Afrique centrale, la vie humaine même est sous menace permanente d’élimination. Du reste, des activistes de la société civile du pays trouvent que « Le Burundi a une espérance de vie de 24 h renouvelables. » En tout cas, les constats sont perpétuellement inquiétants.
Voilà que ce lundi 20 mars (jour de la publication du rapport) encore, un colonel de police a été retrouvé mort à Bujumbura. Et à en croire la ligue burundaise des droits de l’Homme (ITEKA), 63 cadavres comme celui du colonel ont été découverts un peu partout dans le pays depuis le début de l’année 2017.
De son côté, l’ONG SOS Torture, un collectif des défenseurs des droits humains locaux, dénombre 21 cas d’assassinats durant les trois dernières semaines dans un pays où, selon le Fonds monétaire international (FMI), le PIB par habitant est de moins de 300 dollars, l’un des plus bas au monde.
innocente Nice
