Selon le ministre Nsanze, ce montant financera un projet d’interconnexion des réseaux électriques dans le cadre de l’initiative régionale, le programme sectoriel eau potable et assainissement et le programme d'appui à la décentralisation et à la lutte contre la pauvreté.
Le premier accord, celui de coopération financière, d'une valeur de 20 millions d'euros, servira à financer le projet d' interconnexion des réseaux électriques dans le cadre de l' initiative régionale, constitué de deux lignes essentielles, à savoir la ligne de haute tension électrique Bujumbura-Rusizi (15 millions d'euros) et la ligne à haute tension Kigoma (Rwanda) – Rwegura (3 millions d'euros), tandis que 2 millions d'euros serviront au financement du programme eau potable et assainissement.
Le deuxième accord, celui de coopération technique (2millions d’euros), sera consacré au programme d'appui à la décentralisation et à la lutte contre la pauvreté.
Le chef de la diplomatie burundaise a affirmé à cette occasion qu'il existe une forte corrélation entre le déficit de l'énergie et la pauvreté. Selon lui, le gouvernement burundais est conscient que les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMDs) ne seront pas atteints sans investissements majeurs dans le secteur de l'énergie.
Face au déficit énergétique, le Burundi a instauré depuis quelques mois un délestage au quotidien dans le cadre de la régulation du service d'électricité à travers le pays.
Pour le moment, la capacité de production d'électricité du Burundi est de 36 mégawatts. L'exploitation du gisement du nickel de Musongati envisagée dans deux ans nécessite à elle seule 270 mégawatts.
