Burkina Faso/UA : l’heure du dégel, malgré de la vigilance de l’institution d’Addis Abéba

Afriquinfos Editeur
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Dirigé par le général Diendéré, le putsch du 17septembre a occasionné la suspension du Burkina de l’Union Africaine. Mais la sanction infligée à Ouagadougou n’aura duré que 10 jours, puisque le président de la transition, Michel Kafando et son gouvernement ont repris leurs fonctions voici deux semaines. Ce qui sous-entend que le pays revient à la normale.

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine a sur cette base levé sa sanction, en réintégrant le pays dans l’institution panafricaine. Mais, l’UA a averti que ces sanctions pourraient toutefois être réactivées si les hommes du Régiment de sécurité présidentielle essayaient à nouveau de faire basculer la transition, a mis en garde le CPS. En prélude aux prochaines élections au Faso, le CPS s’engage à y envoyer sous peu une mission d’observation. A travers une telle fermeté, l’organisation africaine est décidée à mettre un terme aux coups de force qui se perpétuent en Afrique.

I.N.

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