Le Sénat va coûter 36 milliards de F CFA (72 millions USD) pour un mandat, au moment où les populations sont minées par la misère, les étudiants mis dans la rue de manière "irresponsable", et enfin qu'il est un outil pour la révision de l'article 37 de la Constitution qui est relatif à la limitation des mandats présidentiels, selon un communiqué de l'opposition.
L'opposition a fait cette déclaration en réaction à la décision du président Blaise Compaoré de convoquer le Comité de suivi et d'évaluation sur les réformes politiques, notamment sur le Sénat.
Le communiqué indique que l'opposition reste "fortement" attachée aux principes républicains, à la paix sociale, au dialogue et à la concertation, et est ouverte à toute initiative susceptible de garantir le respect de la volonté du peuple burkinabé et la satisfaction de ses revendications légitimes.
Selon l'opposition, la présidence n'a pas répondu à la " principale revendication du peuple concernant le Sénat qui est l'abandon pure et simple de ce projet inutile, budgétivore et inopportun".
L'opposition se demande si cette sortie du président Compaoré est une volonté sincère de dialogue politique.
