Le directeur de la faune et de la chasse, Pierre Kafando a expliqué que la situation, suite à la mauvaise pluviométrie cette année, est très inquiétante et catastrophique, car la plupart des mares sont asséchées ou en cours d'assèchement.
"Seules les mares équipées en forages, soit électriques ou en système de panneau solaire fonctionnent toujours", a prévenu M. Kafando qui trouve que la situation est désolante, car des animaux sont passés au niveau des mares et il n'y a rien à boire.
Selon lui, la réponse à donner par rapport à ce plan d'urgence adopté par le gouvernement vient à point nommé avec le soutien de la Banque mondiale pour éviter que les animaux ne meurent ou n'aillent ailleurs.
Pour M. Kafando, le plan d'urgence permettra de mettre à la disposition des différentes aires protégées de l'eau, même si on ne peut pas couvrir tous les besoins en eau.
"L'idée ici est de pourvoir au moins un point d'eau par zone à savoir faire des forages équipés en pompe électrique et réhabiliter un certain nombre de forages et des cuvettes pour retenir l'eau", a-t-il espéré.
L'une des conséquences du changement climatique est le manque d'eau cette année qui préoccupe à la fois les humains et les animaux.
Et pour sauver la faune, le Burkina Faso a approché la Banque mondiale qui consent soutenir le plan d'urgence à hauteur de 350 millions de F CFA.
