Burkina Faso: La question de l’emploi au centre d’un séminaire gouvernemental

Afriquinfos Editeur
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Le programme spécial de création d'emplois (PSCE) vise à créer chaque année, 50.000 emplois au profit des jeunes diplômés des villes et des campagnes et une attention particulière sera accordée aux femmes.

Les attentes sont immenses et les défis pour la création d'emplois au Burkina restent une priorité pour le gouvernement qui, à travers le programme spécial de création d'emplois, veut apporter une solution au chômage qui du reste frappe en particulier les jeunes diplômés des zones urbaines et rurales.

Le programme spécial de création d'emplois va offrir chaque année, plus de 54.000 postes de travail, créer 10.000 occupations et permettre la formation de 45.000 jeunes diplômés et ruraux.

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Pour la mise en oeuvre du programme, 5 axes stratégiques ont été identifiés. Il s'agit notamment des actions en faveur des jeunes diplômés.

A ce niveau, il est prévu, entre autres, la mise en stage et la finalité d'emplois de 10.000 jeunes diplômés dans les entreprises et l'administration publique, le recrutement de 1.000 jeunes diplômés au profit des collectivités décentralisées et de l'Assemblée nationale et l'engagement de 10.000 volontaires qui seront par la suite placés dans les structures publiques et privées, dans des chantiers de développement.

Dans le programme de création d'emplois, une place sera accordée aux travaux de haute intensité de main d'oeuvre (IMO) qui vont nécessiter le recrutement de 11.000 jeunes non scolarisés et déscolarisés des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

Aussi 10.000 jeunes des collectivités locales seront recrutés dans le cadre des travaux de haute intensité de main d'oeuvre (IMO).

Le chômage ne sévit pas seulement en milieu urbain, les zones rurales en sont affectées. C'est pourquoi, il est prévu la formation de 30.000 jeunes ruraux issus des groupements dans les métiers agricoles qui vont recevoir par la suite un financement pour la création ou le renforcement des entreprises agricoles.

Ce volet annuel du programme concerne toutes les communes rurales du Burkina. Les femmes ne sont pas en reste. Ainsi leur autonomisation économique est prise en compte. Pour cela, 3.500 groupements de femmes seront dotés en technologies de production et de transformation, sans oublier le renforcement du programme national plate formes multisectorielles.

Ces projets seront accompagnés de mesures incitatives de création d'emplois à travers les entreprises locales avec l'élaboration d'un nouveau code des marchés publics propices aux emplois dans les petites et moyennes entreprises.

L'exécution du programme spécial de création d'emplois va coûter par an environ 11 milliards de F CFA et entend ramener le taux de chômage au Burkina de 2,4% à moins de 1%.