Les populations de la capitale appelées à quitter les zones inondables

Afriquinfos Editeur
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Craignant un remake des inondations du 1er septembre 2009 qui avaient causé la mort d'une dizaine de personnes et fait 150 000 sans-abri, M. Compaoré a demandé aux riverains des barrages à quitter les lieux, car les risques d'inondations ne sont pas à exclure selon les prévisions de la météorologie.

"A tous ceux qui habitent les zones inondables et qui sont dans les basfonds, dans les lits des 3 barrages de Ouagadougou, je voudrais lancer un appel à tous ceux qui sont dans ces zones de bien vouloir bouger, car on ne sait pas ce qui peut arriver demain", a-t-il prévenu.

Pour prévenir de telles catastrophes, le maire de la capitale appelle à la vigilance et invite les populations installées dans les zones inondables à libérer les lieux.

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Suite à ces inondations du 1er septembre 2009, rappelle-t-on, le gouvernement et ses partenaires avaient débloqué plus de 17 milliards de F CFA afin de secourir et reloger les sinistrés.

Pour permettre un écoulement des eaux pluviales, près de 300 kilomètres de caniveaux ont été curés par la municipalité de Ouagadougou et ses partenaires. "Pour l'appel que je lance, n'encombrez pas ces caniveaux-là de détritus. Les caniveaux ne sont pas des dépotoirs d'ordures ménagères", a-t-il dit.

En vue d'une meilleure évacuation des eaux de pluies, un grand caniveau d'une longueur de plus de 3 kilomètres d'une valeur de 500 millions de F CFA est en construction dans l'arrondissement du Boulmiougou.

Le maire invite enfin les habitants de Ouagadougou à éviter de s'abriter sous des arbres lorsque les pluies s'annoncent.

L'occupation anarchique des zones inondables et des zones de servitudes par des habitations, des aménagements ou des installations inappropriées, la précarité de l'habitat, ainsi que l'absence et le dysfonctionnement des réseaux de drainage et d'évacuation des eaux avaient été pointés du doigt par le rapport publié par le Conseil de gestion des secours d'urgence (COGESUR).