L’opposition souhaite une transition apaisée

Afriquinfos Editeur
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Rappelant que le mandat du président Compaoré court jusqu'en 2015, le président de l'UNDD, Me Hermann Yaméogo a invité tous les acteurs politiques à s'unir autour de l'essentiel, c'est à dire une transition pacifique.

« Il y a des risques à réclamer ici et maintenant le départ du président Blaise Compaoré du pouvoir. Blaise Compaoré est détenteur d'un mandat qui s'étale jusqu'en 2015, il faut le laisser exercer ce mandat », a dit Me Hermann Yaméogo.

Selon Me Yaméogo, il faut le (Blaise Compaoré) laisser régler des questions cruciales comme celle de l'armée et de la justice.

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« Une transition active comme souhaitée par certains acteurs politiques et martelée à longueur de journée sur les médias internationaux est suicidaire et peut plonger le pays dans des troubles pour aiguiser des esprits malsains », a prévenu Me Yaméogo qui en veut pour preuve, les tentatives récentes de putsch au Niger et en Guinée Conakry.

Selon le président de l'UNDD, l'intérêt national doit être mis en avant et pour ce faire, l'UNDD propose un pacte transversal entre les partis politiques et avec la société civile.

« Il faut donc développer des solidarités inter-partis, aller sous l'arbre à palabres et poser les questions d'intérêt national », a dit Me Yaméogo.

L'UNDD propose également une démocratie consensuelle et en cela le parti de Me Hermann Yaméogo salue l'avènement du Conseil consultatif sur les réformes politiques qui aborde bientôt sa phase des régions et les assises nationales. « C'est cette voie qui peut permettre au Burkina Faso qui traverse actuellement une période difficile de rebondir et assurer le bonheur des populations », a conclu Me Hermann Yaméogo, fils du premier président du Burkina, Maurice Yaméogo.