La société sucrière de la Comoé fermée pour deux mois

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L'unique unité de production de sucre du Burkina Faso, la Société nouvelle/ Société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO), a fermé ses portes pour au moins deux mois, à cause d'une crise qui la secoue depuis trois mois, a-t-on appris mardi, de source officielle.

Les activités de la SN SOSUCO sont désormais suspendues pour deux mois minimum et l'ensemble du personnel mis en chômage technique pendant la même période. Ainsi en a décidé Didier Vanderbon, le directeur général de cette entreprise secouée depuis le mois de février par une crise.

En effet, en plus de la suspension des réformes et du rétablissement des salaires, les travailleurs réclament l'arrêt de la sous-traitance de certains départements et le départ pur et simple de Didier Vanderbon.

Selon la note signée par le premier responsable de la société sucrière, cet arrêt de travail sera mis à profit pour permettre une reprise « en toute sécurité » de l'activité. La même note stipule que certains personnels « seront contactés directement en temps opportun » afin d'assurer la permanence dans certains départements.

D'emblée, les travailleurs ont rejeté cette décision qu'ils jugent illégale. Ils auraient même déjà saisi l'inspection du travail. Pour exprimer leur solidarité avec les employés de la SN SOSUCO, des organisations syndicales entendent déposer un préavis de grève de 24 heures pour vendredi 17 juin.  . Implantée à Banfora, ville située à 85 kilomètres de Bobo-Dioulasso, la SN SOSUCO est la plus grosse unité industrielle du Burkina Faso. Elle emploie environ 3 000 ouvriers permanents ou non permanents.