"La situation revient à la normale (dans la capitale Triopli). Pourtant on ressent un sentiment de fragilité, dû principalement au fait qu'il y a trop d'armes tout autour", a indiqué mardi Agostino Miozzo, directeur général chargé de la réponse aux crises au sein du Service européen pour l'action extérieure (SEAE).
"On voit même dans la capitale, d'une façon normale, des centaines ou des milliers de jeunes hommes baladant avec leurs Kalachnikov, avec leurs pistolets, avec leurs armes", a dit M. Miozzo, qui s'est rendu récemment à Triopoli à la tête d'une mission de l'UE pour y évaluer la situation sur le terrain.
Selon le responsable de l'UE, le Conseil national de transition (CNT), l'organe politique des rebelles libyens, est conscient de ce problème et a promis de faire en sorte de rétablir la sécurité en Libye.
Lors de son séjour de cinq jours en Libye, M. Miozzo a contacté des responsables du CNT et des diplomates de pays européens afin d' "analyser les priorités et les possibilités" quant au soutien que l'UE pourrait apporter au CNT.
