"La mission de l'OTAN est importante, elle a été efficace, et elle est toujours nécessaire en vue de protéger les civils … C'est comme si nous y sommes presque, mais nous n'y sommes pas encore", a déclaré Mme Oana Lungescu lors d'un point de presse.
Mme Oana a affirmé que c'était au Conseil de l'Atlantique Nord, l'organe de prise de décision de l'alliance, de décider quand mettre fin à la mission de la Libye.
"La semaine dernière, lors de la réunion du Conseil de l'Atlantique Nord, un consensus s'est dégagé autour de la table … l'élan anti-Kadhafi est irréversible et il y a eu un engagement total à poursuivre la mission jusqu'à l'atteinte de son objectif, mais pas au-délà de qui est absolument nécessaire" a-t-elle déclaré.
Les restes du régime détiennent encore "la capacité de commandement et de contrôle des attaques systémiques" et l'OTAN doit continuer sa campagne militaire en Libye, a déclaré le colonel Roland Lavoie, porte-parole de la mission de l'OTAN en Libye.
"Est-ce qu'il (Kadhafi) représente une menace pour la sécurité de la Libye? Certainement, plus sûrement. Et c'est pourquoi nous continuons à engager les moyens militaires qui sont déployés", a-t-il déclaré aux journalistes à Bruxelles à partir de Naples, par vidéo conférence.
"La mission de l'OTAN n'est pas encore terminée. Nous restons pleinement attachés à notre mission et au maintien de la pression sur les restes du régime de Kadhafi jusqu'à ce que nous puissions dire avec confiance que les civils de la Libye ne sont plus menacés ", a-t-il dit.
