"Ce qui importe maintenant c'est la vitesse", a déclaré Antonio De Capoa, qui préside l'organisme qui représente près de 300 entreprises des deux pays.
L'Italie, avec la France et la Grande-Bretagne, a beaucoup contribué à la victoire des rebelles libyens. Par conséquent, ces pays seront les premiers à aider la Libye à se reconstruire, a expliqué M. De Capoa.
"Les Libyens sont amis avec les Italiens, et la Libye est un pays qui convient parfaitement aux petites et moyennes entreprises. L'économie italienne est similaire, et nous ne pouvons donc pas manquer cette opportunité", a-t-il indiqué.
M. De Capoa estime que les entreprises italiennes devraient se rendre en Libye le plus rapidement possible, dans une semaine ou deux, pour vraiment saisir les opportunités.
"Notre Chambre tente d'organiser une mission en Libye le plus rapidement possible avec le soutien des principales organisations d'entrepreneurs italiens", a-t-il ajouté.
M. De Capoa a poursuivi en déclarant que la nouvelle Libye aura besoin de tout, des produits pharmaceutiques à la nourriture en passant par les matériaux de reconstruction.
"Les professionnels, les diplomates et les hommes d'affaires rentreront chez eux et ne retrouveront pas leurs murs. Je risque moi-même de ne pas retrouver mon bureau", a-t-il indiqué.
Les institutions italiennes doivent jouer un rôle important en garantissant un soutien financier et des investissements en Libye, car les deux pays sont par tradition des partenaires commerciaux, selon M. De Capoa. Les Italiens ont commencé à investir en Libye après la signature en 2009 du traité d'amitié italo-libyen. L'Italie veut désormais profiter de la situation actuelle en Libye, d'après M. De Capoa, indiquant que la Libye compte investir près de 800 milliards de dollars américains dans ses infrastructures. L'Italie exporte principalement des équipements, des installations techniques, des lubrifiants et des produits finis en Libye.